Encore appelé Afrique en miniature pour sa diversité climatologique, minière, géographique, humaine, linguistique et culturelle, le Cameroun est l’un des pays d’Afrique Centrale les plus riches en sol et sous-sol. Sa position géographique lui confère naturellement le statut de hub de la sous-région.
Avec pour capitale politique Yaoundé et capitale économique Douala, le Cameroun est divisé en 10 régions dans lesquelles on retrouve plus de 280 langues et ethnies. Le français et l’anglais sont les langues nationales officielles, ce qui justifie que le Cameroun soit membre de droit de l’Organisation internationale de la francophonie et du Commonwealth.
Le Vert, Rouge et Jaune de son drapeau, marqué par une étoile dorée sur la bande rouge qui représente l’unité, son chant de ralliement « Ô Cameroun ! », sa devise « Paix-Travail- Patrie » et son animal symbole le « LION » roi de la forêt, laissent transparaître la force de ce peuple dont les premiers habitants seraient les pygmées BAKA.
Le Cameroun donne à voir grâce à ses richesses naturelles, ses paysages, sa culture et sa cuisine que lui envie le monde.
Le Cameroun s’est également forgé une réputation légendaire, grâce aux multiples et divers talents qui ont fait et font rayonner son drapeau à travers le monde. Le pays des Lions Indomptables du football, du tennis, de l’athlétisme, des sports de combats Albert Roger Milla, Samuel Eto’o fils, Thomas Nkono, Joseph Antoine Bell, Aboubakar Vincent, Choupo Moting, André Onana, Francis Ngannou, Françoise Mbango, Yannick Noah, Manu Dibango, Lady Ponce, Charlotte Dipanda…Est une terre d’hospitalité.
En audiovisuel La Radiodiffusion commence au Cameroun en 1940, après l’ouverture par le Gouvernement français de la première station radio à Douala, Radio Douala En juillet 1955 naît officiellement Radio Cameroun. D’autres Stations de radios publiques seront créées quelques années plus tard : Radio Yaoundé (1955), Radio Garoua (1958). Entre 1959 et 1961, une Radio émetteur mobile fonctionnera à Buéa financée par le Gouvernement Nigérian. Le 14 avril 1962, la SORAFOM devient l’Office de Coopération Radiophonique (OCORA) c’est cette structure qui va gérer Radio Cameroun jusqu’en 1963, date de la prise en charge par le Gouvernement Camerounais de la Radiodiffusion, avec son siège à Yaoundé.
Cette structure est introduite dans le paysage de l’Administration camerounaise comme la Direction de la Radiodiffusion Nationale du Cameroun (RNC) au sein du Ministère de l’Information et de la Culture. En plus des 03 Stations existantes au moment de l’Indépendance ; d’autres seront créées notamment Radio Buéa (1961), Radio Bertoua (1978), Radio Bafoussam (1980), Radio Bamenda (1981), Radio Ngaoundéré, Radio Ebolowa et Radio Maroua (1986).