Bravo à sa promotrice la talentueuse Yolande BODIONG et à toute son équipe pour leur précieuse contribution à l’écriture des pages d’échanges, de transactions, d’innovation et de sophistication du nouveau paysage médiatique qui se dessine en Afrique. Ma conviction est qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas de narratifs africains, de viabilité économique médiatique en Afrique sans la production de contenus originaux et de qualité disponibles sur le marché, à destination de tous publics d’ici et d’ailleurs. Le SINAC s’inscrit assurément dans cette perspective et ce sillage. Le thème de cette année, « Audiovisuel Africain et numérique : quelles perspectives de croissance ? » nous plonge au cœur de l’impératif devoir de l’Afrique d’affirmer sa citoyenneté multimédia universelle, en participant à instaurer et forger de nouvelles habitudes de consommation d’une part et en s’inscrivant dans l’essor des industries culturelles et créatives. L’Afrique ne saurait se contenter d’un rôle de consommatrice de produits culturels. Elle doit s’ériger en pourvoyeuse de belles corbeilles au banquet international de l’offre de contenus médiatiques. Au-delà des enjeux strictement culturels et civilisationnels, il s’agit d’un positionnement stratégique aux multiples facettes et conséquences. Les mutations technologiques, dans un monde où la communication est source et synonyme d’opportunités, de ressources, d’influence, l’Afrique du renouveau doit jouer une partition harmonieuse, appréciée et réussie. Le SINAC, cette belle et utile initiative, avec le concours appréciable de tous ses partenaires,y contribuera à sa juste mesure. Excellent SINAC 2024